Guillaume, bienvenue parmi nous. Peux-tu te présenter ? Quel a été ton parcours personnel et professionnel ?

Je suis originaire des montagnes… des Hautes-Pyrénées et cela va bientôt faire 20 ans que je suis dans le handball. Au niveau personnel, j’ai fais des études en STAPS (Licence et Master) avec des spécialités en entraînement sportif, préparation physique et réathlétisation.

Ensuite au niveau professionnel, j’ai travaillé en tant qu’auto-entrepreneur pour différents prestataires et différentes missions : club de Lourdes, comité départemental, dans la formation d’entraîneurs, etc.

 

Qu’est-ce qui t’a donné envie de t'impliquer dans le monde du handball ?

Je me suis impliqué dans un premier temps au niveau de l’arbitrage après demande du club comme tout le monde puis après en -18 pour aider et accompagner. Ensuite, c’était devenu plus naturel car c’était en lien avec mes études.

 

Outre notre majestueuse cathédrale enviée par le monde entier, pourquoi avoir choisi Albi et le HBCA ?

Parce qu'Albi reste (relativement) dans le Sud Ouest. Et cela me permet d’avoir une opportunité d’évoluer, en étant salarié, avec d’autres responsabilités.

 

De ton pays, quel est image - sportive et plus générale - que tu avais de notre club avant d’y signer ? Attention, langue de bois bien évidemment interdite.

D’un point de vue sportif, je pense que le club est dynamique avec un nombre important de licenciés. Il est également porteur et reconnu avec l’organisation de différentes manifestations. De manière plus générale, je pense qu’il doit y faire bon vivre.

 

Ce sont de toutes nouvelles responsabilités que tu vas endosser. Sais-tu déjà quels seront exactement les contours de ta mission ?

Je sais qu’il y aura plusieurs versants :

  • un versant dirigé sur l'administratif avec la réservation des salles, donc sur le relationnel avec le service des Sports de la ville ;
  • un autre basé sur le développement (handfit, etc.) ;
  • un dernier orienté plus sur l’entraînement, avec la prise en charge de certains collectifs et le suivi des entraîneurs.

 

On prolonge en quelque sorte l’entretien d’embauche. Quelles sont tes points forts, sur lesquels le club pourrait s’appuyer pour se développer ?

Je pense que le club va pouvoir s’appuyer sur ma certaine expérience au niveau de la filière jeune ainsi que mes connaissances en tant que préparateur physique et prévention des blessures / réathlétisation.

 

On a déjà posé la question à Sébastien Clergue, notre responsable technique, et on voulait avoir un regard neuf : que manque-t-il selon toi pour qu’un club comme le nôtre pérennise ses deux équipes phares au niveau national ?

Déjà il faut que les garçons y arrivent. Cela représente donc 2 montées (d’Excellence régionale à Nationale 3) donc au minimum 2 ans. Ensuite, que ce soit pour les filles ou par les garçons, je pense qu’il faut voir à long terme, avec un travail sur les futures générations, c’est à dire celles qui seront amenées à . y jouerPour les garçons, si on se base sur 2 montées en 2 ans, cela veut dire que ce sont les 2e années de -18 qui devront prendre les rênes. Donc, il faut que ces derniers soient conscients du projet club et que cela corresponde à leurs projets de formation et d’ambition. Chez les filles, il faut travailler pour rester à ce niveau, essayer de renouveler l’effectif, c'est à dire attirer des joueuses certes mais aussi permettre aux joueuses formées au club d’évoluer à ce niveau.

 

Tu l’as peut-être suivi de loin, mais lors du quart de finale d’accession à la Prénationale, le gymnase Jean Jaurès affichait presque complet. Quelles sont les actions qui peuvent être mise en place pour attirer ce public de manière plus récurrente ? Et de manière plus large, à fidéliser nos équipes jeunes lors des rencontres de nos équipes vedettes ?

Pour que les gens viennent régulièrement, il faut leur en donner envie, c’est à dire être attractif. Attractif d’un point de vue du jeu que nos équipes proposent. Mais également attractif par tous les évènements que l’on peut créer à côté. Il faut que les jeunes du club se retrouvent dans les seniors, et qu’ils rêvent également d’être à leur place. L’identité club et le fait de ne pas être simple consommateur du handball peuvent nous amener à fidéliser tout ce monde. Les réseaux sociaux peuvent nous aider à communiquer afin d’être vus, connus et reconnus : journées de matchs avec présentation des équipes, savoir attirer notre réseau, les sponsors... Toutes les actions que l’on peut mettre en place doivent amener du monde : rencontre des sponsors, diverses démonstrations, etc.

 

À la veille du début de ton contrat, dans quel état d’esprit appréhendes-tu cette nouvelle aventure ?

Il me tarde forcément de commencer cette nouvelle aventure : j’ai hâte d’y être. Pas tellement stressé mais davantage pressé de découvrir les personnes, l’environnement, les conditions de travail...

 

Veux-tu dire un dernier mot ou passer un dernier message aux membres du club ?

Merci de m’avoir si bien accueilli. Et en route, tous ensemble, pour mener à bien un projet sportif en lien avec les ambitions que l’on peut avoir.